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Jotarie Joestar
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Jotarie Joestar
30 octobre 2006

Contes de la folie ordinaire.

Lus les contes de la folie ordinaire et les nouveaux contes de la folie ordinaire (Le titre original est peut-être plus directement représentatif de ce qui est et grouille dans ces bouquins; Erections, ejaculations, exhibitions and general tales of ordynary madness), de Charles Bukowski, pas chers chez le livre de poche.

Soit un ensemble d'une foule de courtes histoires, dégueulasses souvent, drôles souvent, vraies souvent, plus ou moins autobiographiques et dures et narrant l'Amérique peu reluisante de sexe, sexisme, étrons biéreux ou bourbonnés, la misère, les courses de bourrins, les relations et la papote autour de popotte et de vin. Un tout secoué par une écriture crue simple énergique peut-être infecte vivante brute.

Pas vraiment de concessions, Bukowski écrit comme il vit ou raconte qu'il vit; autour de légers moments de plaisirs simples, si possible allongés dans le temps ou sur un lit, bibine de toute sorte, paris équestres et sexe. Bom. On vit, on boit, on bourre sa bite ou son poing dans un citron ou n'importe où. Bukoswki est dynamique malgré tout. Enonciation, dénonciation peut-être pour ceux qui veulent en voir partout, d'une vie à Los Angeles entre métiers de pauvre et salaires de pauvre, et bref ce qui se présente n'est pas joli à voir, plutôt du bordel joyeux ou non et des couilles qui se vident qu'autre chose, de l'optimisme qui n'est pas vraiment, un dégoût global de l'homme avec ou sans première lettre en capitale, et au fond une prose qui touche, qui va là, par là, là par ici où l'on devine qu'il a sur certains points plus que probablement raison, derrière sa couche de vulgarité et de patates, de gros et vieux bonhomme qui se fout des autres et tente de foutre des beignes à un maître zen, qui boit comme un gouffre et qui aime Mahler.

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