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Jotarie Joestar
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Jotarie Joestar
16 juillet 2006

Les clochards célestes.

Clodos_dans_le_ciel Les clochards célestes (The dharma bums), de Kerouac, comme c'est marqué dessus.

'dition poche française chez folio.

Dans l'ensemble de son bordel (mais non) œuvresque, aisément sous-titrable, à la façon Martine; Kerouac balade son corps un peu partout, on tombe ici sur un Kerouac à la montagne. Bien évidemment, entrecoupable avec du Kerouac ne paye pas le train, Kerouac connait des poètes, Kerouac est un bhikkhu, Kerouac est lié à bien des bhikkhu, Kerouac s'élève, Kerouac surveille le feu, etc, etc.

Ces clochards célestes, ce sont des fous du zen, des plus ou moins lumineux illuminés référenciant au Bouddha et à ses potaus dans tous les sens. Des gens qui vivent simplement, dans un savoir certain, qui aiment à se balader, à vivre, plus largement.
Là, c'est Ray, le principal. Et Japhy Ryder qui occupe une place de choix. Les deux, ils s'entendent comme des gens qui s'entendent. Yabyum. Là, les deux plus le foufou Morley, débitant phrases sur phrases, sens abstrus. Et pendant que ça grimpe, que ça se rapproche du haut, ça s'éveille à un peu tout, et c'est sur des paysages magnifiques que tout continue, jusqu'au sommet. De toute façon, il est impossible de tomber de la montagne. Et puis globalement, ça se déroule à Frisco, ben oui.

Suivront les habituels vagabondages, contractions de périodes de voguement sur la surface américaine, en train, à pied ou bien en accompagnant des gens qui voudraient faire croire qu'ils sont altruistes en prenant quelqu'un en stop (oui, tu as besoin de parler à du concret, on a compris) ou de simples bons gens qui prennent les pauvres pousseurs de pouces. Parsemés de méditations de toutes sortes, et d'une fête d'un volume non négligeable avant le départ du beau Japhy vers le Japon et d'autres contrés orientales. Et de s'achever quand Ray finit son boulot de forestier esseulé, passant deux mois dans l'absence d'autres, seul dans sa cahute de surveilleur estivalier de feu de bois, à la frontière du Canada. Le tout de s'accomoder de bien des délires à base de culture bouddhique, de compréhension de choses de ce genre. Cette compréhension de touches qui se lient peu à peu, parfois bien plus large d'un coup d'un seul, résultats de méditation sur le vide et la vie, l'être et son inverse, blablabla, tout ça servi par une manière pétillante (oua-ho) et vraie, tantinet sauvage, voire sensuelle de dire, habituelle à Kerouac.

Bon, bon, vu que je n'ai pas spécialement envie d'en parler, autant se limiter à ces quelques lignes.

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